Partie n°14 - Retour vers Jérusalem

Partie du 18 décembre 2015
Présents : Cyril, Franky
Points d'expérience : 3 pex (hors disciplines)
Date de début de partie : 13 octobre 1198
Date de fin : 14 décembre 1198

Les PJs continuent de traduire les tablettes. Ils y apprennent une partie de l’histoire de la prêtresse de Lilith qui y est consigné.Ils apprennent ainsi qu’elle fut à l’origine vendue comme esclave à un vampire qui en fit sa goule et fit d’elle une prêtresse du temple de Lilith d’Ebla. Puis vint l’invasion par les troupes de Sargon aidées par les nérubiens. Son maître vampire s’enfuit alors, l’abandonnant sur place à son triste sort. Elle parle alors de son désespoir et de sa colère d’avoir été ainsi délaissé avant de se donner la mort.

Leur contact cappadocien vient s’enquérir de l’avancée de leur études et les mets en garde : les infants de l’ancien prince aujourd’hui disparu sont en train de se lancer dans une guerre de succession.

Quelques nuit plus tard c’est le serviteur du cappadocien qui vient les mettre au courant de la disparition de son maître.

Durant leur sommeil les PJs rêvent d’une trentaine de créatures humanoïdes rampant émergeant des souterrains de Bagdad.

Dans les étuis à parchemins de Set et de Tzimisce ils découvrent de quoi développer les différentes voies et les différents rituels de la sorcellerie sétite et  du koldunisme (ceux-ci étaient scellés par un enchantement  ne permettant de les ouvrir qu’en laissant couler sur eux de la vitae vampirique). Ils décident alors d’en réaliser une copie.

Ils découvrent également que les tablettes ont toujours été annonciatrices de désastres au cours de l’histoire de l’humanité. Un mois après avoir commencé leurs études, les PJs décident de rentrer chez eux.

Sur les quais ils découvrent trois vampires nus et tatoués en train de porter l’amarante sur la maîtresse des quais. Ils se redressent alors, laissant le corps de leur victime commencer à se décomposer, puis ils s’adressent aux PJs en acadien (que leur traduit Anokra Yathamon alors dans le sac à dos de Thulsa Doom) : « Vous n’êtes pas de cette cité. Je sens sur vous la présence des fragments des tablettes. C’est donc grâce à vous que nous sommes de nouveau libres. Nous avons donc une dette envers vous. En paiement de celle-ci nous vous laissons libres de rejoindre vos contrées. Sachez néanmoins que désormais cette cité est notre et que même vous n’y serez jamais les bienvenus ». Sur ce les trois baalis quittent les lieux en se déplaçant tels des animaux.

Ils repartent alors pour Jérusalem en empruntant l’intérieur des terre cette fois-ci. Un mois plus tard ils atteignent Acre. Le prince de la cité (Etienne de Fauberge) accepte de leur échanger leurs deux chameaux contre deux étalons de croisés au moyen desquels ils rejoignent la cité de Jérusalem.

Thulsa Doom y retrouve alors sa dame, la magnifique Anakathéra. Il lui raconte toutes ses aventures (sauf l’épisode avec les Baalis). Il lui montre le crâne d’Anokra Yathamon et l’étui à parchemin de Set. Elle n’exprime que peu d’émotions lors du récit de tous ses extraordinaires hauts-faits. Elle demande à son infant de trouver un autre lieu pour héberge le crâne mort-vivant du sorcier nérubien et accepte l’étui de Set en tant que présent. Elle félicite tout de même très sobrement son infant, lui exprimant ainsi sa fierté (avec toute la retenue de mise).

Ian Valek se rend à sa demeure et peut avec satisfaction constater que les travaux sont terminés. A la place de la chapelle se dresse désormais une demeure confortable à un étage. La crypte de celle-ci a été conservée ainsi que les murs porteurs. Dans la crypte se trouve toujours le rejeton-cadeau d’Azanael. Il place l’œuf de chitine dans une autre alcôve. Il garde l’étui d’os de Tzimisce avec lui.
Thulsa Doom le rejoint bientôt.

Ils se rendent alors à l’ancien temple de Lilith, qui sert désormais de lieu de pouvoir au prince caïnite Orphée et à sa sœur Lucinda.

Le prince et sa sœur sont assis, de même que Ner’zhul, tous trois visiblement épuisés. Lucinda porte sur elle le grimoire de Lilith dont s’échappent des volutes de brumes que Ian Valek peut observer au moyen de son auspex.
Orphée leur annonce que lui, sa sœur et Ner’zhul sont victimes d’une grande faiblesse depuis plus de deux mois maintenant, et que celle-ci est sans doutes l’effet d’un puissant enchantement. Ils doivent partir pour essayer d’enrayer cet état d’affaiblissement et leur annonce que désormais ce sera l’ancien du clan nosfératu sur Jérusalem (Kothar) qui sera prince jusqu’à leur retour. Il devient également le mentor des deux PJs et ils devront lui obéir bien évidemment.

Lucinda leur remet les tablettes et leur demande de percer les mystères qui les entoure.

Sur ce Orphée, Lucinda et Ner'zhul partent en compagnie du mage Bellatis (rencontré lors d’une des soirées organisées par Kothar dans le temple de Lilith durant laquelle Tancrède fit des siennes). Tous les quatre s’enfoncent alors pour disparaître dans les profondeurs du temple de Lilith.

Kothar demande alors aux PJs d’enquêter sur la disparition du kyasid Bartholomew (un nouveau venu à Jérusalem et un allié d’Orphée et de Lucinda).

Ian Valek en profite pour demander à Kothar s’il connaît un salubrien afin de lui soumettre un problème personnel. Kothar fait alors demander dame Aïsha bint Wahiba pendant que les PJs se rendent au refuge de Bartholomew.

Le refuge de Bartholomew (une maison modeste située près de la tour de David dans le quartier chrétien) est sens dessus-dessous. Par auspex, Ian Valek aperçoit le combat qui a eu lieu quelques jours auparavant entre Bartholomew et trois assaillants visiblement humains, juste avant que la zone ne soit envahie de ténèbres.
Un rat qui a survécu à la zone de ténèbres (contrairement à sa rate et ses petits) accepte de les conduire là où il sait que se trouvent les trois agresseurs.

Il les amène ainsi dans une auberge miteuse située à quelques rues de là dans le quartier arménien.
Ils y trouvent les trois hommes en train de boire en compagnie d’autres. Par un vol de secret sur ceux-ci et par animalisme sur l’un de leurs chevaux ils apprennent que Bartholomew a été capturé et amené à la ville côtière de Jaffa. Mais où ?

Ils attendent donc que ceux-ci rentrent chez eux. Ils les attaquent alors, tuent deux d’entre eux et en gardent un vivant pour pouvoir l’interroger. Contre la promesse d’avoir la vie sauve il accepte de donner le nom du commanditaire : un notable arménien de Jaffa du nom de Gagik Akrouni.

Ils vont alors faire leur rapport à Kothar (et en profitent pour amener l’homme de main à dame Ankathéra afin qu’elle en tire profit comme esclave).

Kothar ne connaît pas ce Gagik Akrouni. Par contre il sait que la demeure où celui-ci est sensé résidé a été dans le passé le refuge d’un vampire qui régnait sur Jaffa (avant de cesser de donner de signes d’existence voici plusieurs décennies). Il demande aux PJs de poursuivre leur enquête en se rendant à Jaffa.

La salubri Aïsha bint Wahiba est là. C’est une vampire musulmane d’âge mûr. Ian Valek lui confie qu’il a pratiqué l’amarante (trois en fait : une sur le lasombra Renaud de Châtillon, une autre sur l’abomination crée par Kel-Thuzad à partir du kyasid Anub’Rékhan et d’un nérubien mort-vivant, et une dernière sur le cœur de la cathédrale de chitine de Sargon).. Elle lui explique les conséquences de l’amarante, notamment les reliquats de l’âme de la victime qui peuvent s’agglutiner à l’âme de celui qui la commet, voire le supplanter.
Elle examine alors l’âme de Ian Valek et ne détecte aucun résidu d’âmes extérieures à la sienne. Par contre elle observe la bête transmise durant l’amarante portée sur le cœur de la cathédrale de chitine.
Elle lui propose alors d’essayer d’obtenir un entretien avec son mentor …

Thulsa Doom fait le lien entre le moment où la faiblesse d'Orphée, de Lucinda et de Ner'zhul a débuté et la date de la destruction du temple de Bellit-illi en Arcadie.

D'après Kothar, Orphée, Lucinda et Ner'zhul sont sans doutes liés au grimoire et celui-ci au temple en question. La destruction du temple a du avoir des répercussions sur eux. Hélas il ne sait pas comment les contacter.